In memoriam

Six mois ont passé, et aujourd’hui est un vendredi treize.
Six mois que les familles et proches pleurent leurs disparus.
Six mois de survie pour les victimes qui en ont réchappé.

Je n’étais pas à Paris lors des attaques terroristes.

Quelques jours après les drames, je décidai d’aller sur les lieux des drames, en m’interdisant de réagir sous le coup de l’émotion.

Je présente aujourd’hui quelques clichés, dérisoires traces des témoignages de solidarité des proches venus pleurer les leurs, d’inconnus venus dans un but de communion, ou de passants qui ne pouvaient rester indifférents.

Parce que la vie continue, parce qu’on ne peut oublier, même quand la lumière succède aux ténèbres.

Paris, le vendredi 13 mai 2016.